Quand on essaye de se racheter...

" Normal que cela me perturbe..."

Ce n'était pas rien après tout autant d'âge de différence, elle trouvait cette histoire impossible et pourtant son coeur voulait y croire ardemment. Amir ne faisait que la conforter dans ses espoirs, il lui faisait croire qu'elle n'était pas si importante cette différence, qu'elle était une femme a ses yeux en plus d'être séduisante. Cela fit sourire la jeune femme tendrement même si elle était encore inquiète.

Une fois arrivé Ayla était toujours aussi mal mais elle ne préféra pas trop le montrer décidant d'aller se coucher. Mais le nuit fut plutôt longue et saccadé, elle entendit même Amir se coucher. Le matin fut aussi rapide puisqu'elle était déjà réveillé. Elle avait simplement les yeux fermés pour mieux se concentrer. Ainsi elle commença a sentir qu'Amir bougeait pour se lever ce qui lui donna une idée.

" Amir ?"

Ayla fit semblant qu'elle se réveillait avant de se coller contre lui pour tout en posant sa main contre son visage s'approchant de ses lèvres dangereusement. Intérieurement elle était complétement angoissé son coeur battait a tout rompre, mais extérieurement rien n'y paraissait. C'était comme tout ses matins où elle se réveillait plus ou moins consciente.

" Ou tu vas ?"

Elle posa sa main sur son torse remontant doucement jusqu'a son visage afin de l'embrasser.

Il acquiesça, neuf ans c'était beaucoup, elle n'avait pas tord, mais jusqu'à présent, il n'avait pas été perturbée par cette différence, il avait même cru qu'elle était plus vieille que lui lorsqu'il avait fait sa connaissance, alors l'âge, finalement, il savait qu'il ne pouvait pas s'y fier.

Il essaya tout de même de la rassurer comme il le pouvait en lui assurant le regard qu'il avait sur elle. Cependant, elle restait dubitative et lui ne savait pas quoi déduire de ce comportement. Il alla se coucher sans plus y penser et se réveilla le matin, Ayla était déjà réveillée. Il se crispa en songeant au fait qu'elle pouvait être la Ayla du matin. Il se détendit cependant rapidement, mais il devait absolument la tenir en place si c'était le cas.

"Oui ?"

Il se redressa à peine qu'elle était déjà collée à lui et un peu trop proche, mais il ne dit rien se contentant de la regarder un peu confus..

"Travailler, pourquoi ?"

Elle en décida autrement, et il hésita à la laisser faire, avant de finalement prendre une décision pour voir la réaction de Ayla. Il se laissa embrasser avant de la coincer sous lui pour l'embrasser tendrement, mais estimant que ce n'était pas suffisant, il l'embrassa le long du coup et de l'épaule et s'arrêta finalement pour voir sa réaction.

Ayla était quelque peu angoissé par les sentiments qu'elle avait et les pensées obscure d'Amir. Il avait apprécié ses gestes qu'il soit envoutant ou non. Mais elle craignait fortement qu'il ne réagisse ainsi qu'avec ses aspects de personnalité un peu sombre. Et non pas avec celle qui était beaucoup plus douce et lucide.

Pour en avoir le coeur net et voir exactement ce qu'il se passait entre eux. Ayla décida de jouer la comédie le matin. Vu qu'elle était parfaitement réveillé elle en profita pour coller Amir. De toute façon il ne verrait sans doute pas la différence.

" Reste encore un peu..."

Ayla s'était collé à lui refusant obstinément qu'il s'en aille travailler. Même si elle était complétement nerveuse. Réagir comme ça ne lui ressemblait pas et pourtant son corps semblait l'avoir fait plusieurs fois auparavant. Pleine d'angoisse Ayla arriva a l'embrasser ce qui lui fit monter une bouffer de chaleur en elle. Dire qu'elle l'avait fait plusieurs fois et elle s'en souvenait même pas. Pourtant c'était une sensation si agréable qu'elle en avait des frissons. Mais la suite était très loin d'être prévu. Amir eut une réaction totalement inattendu puisqu'il la renversa de sorte à se retrouver sur elle.

" Amir."

Ayla ne s'y attendait pas du tout et rougit instantanément quand il l'embrassa de lui même avant de descendre au niveau de son cou et de son épaule. Ce qui la fit trembler de tout son corps.

" Amir !"

Elle le regarda complétement désemparé, elle n'aurait jamais cru qu'il commencerait à agir de cette manière avec elle. Lui mettant même le doute sur ses pensées. Comme si il avait compris qu'elle jouait la comédie et tenait à lui faire remarquer qu'il ne fallait pas jouer à ce jeu là. Ayla avait ramener ses bras à elle avant de cacher son visage honteuse.

Amir ne comprenait pas le problème de son âge, mais il ne se doutait pas non plus des angoisses véritable de Ayla, puisqu'il n'était pas bon pour deviner les malheur des gens. Il alla se coucher sans vraiment y penser. Et le matin, il eut un peu la même surprise que d'habitude. La seconde personnalité de Ayla faisait son retour de manière dérangeante. Toujours aussi collante, il ne disait rien, mais se demandait vraiment ce qu'elle allait bien pouvoir faire.

De toute façon, il n'avait d'autres choix que de rester avec elle, puisqu'elle se collait à lui sans vouloir le lâcher. Il aurait put agir de force, mais Amir ne souhaitait pas non plus la brusquer.

Ayla l'embrassa, et estima qu'il devait tester ce que ça donnait lorsqu'il prenait l'initiative, cherchant plus ou moins un moyen de mettre fin à cet personnalité étrange.

Il se retrouva ainsi au dessus d'elle pour l'embrasser, cependant, elle se mit à trembler et il se crispa, il avait sous lui la Ayla habituelle.

"Ayla... C'est cruel..."

Amir cacha son visage, et la regarda avant de lui embrasser le front.

"Tu aurais pu me dire que c'était toi, ça m'aurait éviter la surprise..."

Il s'assit à coté d'elle en lui caressant la tête pour la rassurer, il ne tenait pas non plus à l'effrayer.

Ayla avait voulut jouer avec le feu et elle avait finit par s'y brûler. En voulant absolument voir ce qui se passait le matin entre elle et lui. Elle avait jouer la comédie le piégeant dans un coup monté. Hors elle ne serait jamais douté qu'il puisse de lui même agir sur elle, profitant vraiment de la situation.

Elle était complétement désemparé à cette révélation, elle avait tellement honte en plus d'être affreusement triste.

" C'est toi qui est cruel !"

Comme d'habitude, Amir était gentil avec elle et lui caressait la tête gentiment. Et comment il parlait d'elle... Elle avait l'impression d'être une personne différente, quand la Ayla actuel revenait c'était tout autre chose. Elle commença a avoir les larmes aux yeux avant de repousser rapidement la main d'Amir.

" Ne me touche pas !!"

Ayla se redressa avant d'essuyer ses larmes tout en esquivant le jeune homme.

" C'est bien toi le plus cruel de nous deux... Dire que pendant que je n'avais pas conscience de mes gestes, tu réagissais d'une tout autre manière. Alors que quand je suis vraiment avec toi. Tu te comporte avec moi comme si j'étais une enfant !"

Elle le regarda avec un air triste et aussi plein de colère mêlé à de la déception.

" Si je n'avais pas ses écarts de comportement, jamais tu aurais fais le moindre geste de ce genre envers moi... Jamais !"

Amir n'aurait jamais pensé que c'était la Ayla normale qui agissait de ce fait, il avait été surpris par sa réaction, fortement surrpis même et il ne tarda pas à dire qu'elle était cruelle de lui avoir cachée ainsi.

"Je..."

Il ne voyait absolument pas en quoi il était cruel, et il essaya de la rassurer avant qu'elle ne rejette complètement ses gestes. Il la regarda à la fois surprit et blessé, surtout qu'il ne comprenait pas ce qu'il avait fait pour mériter un tel comportement. Il n'avait pas l'impression d'être en tord.

"Ayla..."

Ayla justifia alors son comportement, elle pensait que lorsqu'elle était ainsi, il la prenait pour une enfant, or, elle avait tord, il craignait simplement de la faire souffrir en agissant comme il l'entendait et peur de voir ses gestes être complètement rejeté.

"Ce n'est pas vrai..."

Il soupira, elle ne comprenait pas, alors Amir attrapa le bras de la jeune femme pour l'attirer jusqu'à lui. Il l'embrassa alors longuement en la caressant doucement. Quand il la lâcha il ajouta simplement :

"J'ai peur de te faire du mal... C'est tout."

Ayla était troublé par ses propres sentiments en plus de craindre les pensées d'Amir. Leur différences d'âge était énorme et même si pour lui cela ne compte pas, pour elle cela jouait grandement. A tel point qu'elle décida de jouer la comédie pour obtenir les faveurs d'Amir. Mais ce qu'elle sentit l'effraya puisque logiquement elle ne devait même pas en avoir conscience. Il se permettait vraiment tout quand elle était dans cette état.

De ce fait elle repoussa Amir assez brutalement refusant qu'il la touche. Pour elle, il réagissait comme devant un enfant trouvant cela insupportable. Rien que pour ça elle lui en voulait et lui reprochait continuellement. Cependant Amir réfutait ses paroles avant de l'attraper pour l'enlacer et ensuite l'embrasser longuement. Ce qui arrêta instantanément les larmes de la jeune femme surprise. Amir ne souhaitait pas la blessé tout simplement.

" Je ne suis pas en sucre non plus..."

Elle sourit beaucoup plus soulagé avant de lui embrassé la joue tout en lui murmurant un "je t'aime". Apparemment elle l'avait déjà dit, mais elle ne s'en souvenait pas. Ayla sourit jusqu'au moment où sa frappa à la porte puis entra un peu l'air gêné puisqu'il détourna la tête.

' Désolé de vous déranger... Mais un type riche dehors demande a voir Ayla. En plus d'être assez pressé...'

Amir regarda la jeune femme qui ne comprenait pas pourquoi il se faisait repousser si brutalement, il hésitait moins quand elle prenait des initiatives, seulement parce qu'elle lui paraissait beaucoup moins fragile et il avait bien moins peur de la briser.

Il ne tarda pas à vouloir lui faire comprendre qu'il l'aimait peu importe la Ayla, et que ses actions n'était pas dût au fait qu'il préférait l'une ou l'autre, mais que c'était simplement dût à sa crainte de la blesser en agissant de manière trop brutale.

Il la prit dans ses bras et l'embrassa longuement, Ayla se calma et il fut soulagé de voir que ses gestes ne la dérangeait pas.

"C'est pourtant l'impression que tu me donnes, Ayla..."

Il sourit avec douceur avant qu'elle ne lui embrassa la joue en lui disant qu'elle l'aimait. Cette confirmation de ses paroles le soulagea et ils souriait à la jeune femme prêt à répondre quand quelqu'un arriva. Un homme voulait voir Ayla.

"On arrive."

Il fit signe de partir et il se leva et dit :

"Je t'accompagne."

Il l'emmena alors avec elle jusqu'à cet homme. Une fois en face de lui, le jeune homme dit :

"Bonjour, vous êtes ?"

Ayla était soulagé des paroles d'Amir. Sa crainte concernant l'âge s'oublia rapidement à la douceur de ses baisers. Elle arrivait à peine à le croire. Mais s'il était ralentit, c'était seulement par crainte de la briser.

" Pourquoi tu ne m'as rien dit ?"

Elle attendit sa réponse avant de lui embrasser la joue tout en lui avouant enfin ses sentiments. Jusqu'au moment où on vint les interrompre. Ayla était un peu inquiète en général les hommes riches ce n'était jamais bon signe. Au moins Amir l'accompagnait ce qui la rassura grandement.

Ayla se changea rapidement avant d'aller dans le salon l'homme en question les attendait. Il était sans doute un peu plus vieux qu'Amir.

' Je suis le propriétaire d'Ayla et je souhaiterais la récupérer.'

La jeune femme le regarda surprise avant qu'il n'ajoute.

' Si vous vous en souvenez Amir, c'est moi qui vous l'a acheté à la foire aux esclaves. Je l'ai seulement prêter au père d'Hafsa pour qu'elle assiste sa fille, donc j'aimerais que vous me la rendiez sans trop faire d'histoire.'

Amir fut rassuré d'être capable de se faire comprendre par Ayla, même si pour cela il dût utiliser des gestes qui n'était pas dans ses habitudes, puisqu'il avoua ne pas vouloir la toucher parce qu'il craignait de la briser.

"Pourquoi... quand aurais-tu voulu que je te le dises ?"

Ensuite, elle avoua ses sentiments ce qui fit plaisir Amir qui s'apprêtait à lui répondre, seulement, quelqu'un vint les déranger. Accompagnant Ayla, il se rendit devant l'homme qui voulait la voir, cet homme se présentait en tant que propriétaire de la jeune femme. Apparemment, il l'avait acheté à la foire aux esclaves longtemps auparavant. Amir le regarda d'un air hostile.

"Je peux vous donner la somme que vous avez payé, même plus si vous le souhaitez et en échange donnez moi le titre de propriété."

Il réfléchit, il doutait pouvoir convaincre cet homme si facilement, mais essayer était la seule solution.

"Ou sinon, nos élèves sont compétents, si vous leurs payer de quoi vivre, ils vous le rendront bien, vous pouvez en choisir un..."

Encore une fois, il n'était pas sûr de pouvoir le convaincre alors il ajouta.

"Je ferais ce que vous souhaitez, mais je ne vous rendrais pas Ayla, peu importe ce que vous dites."

" Je sais pas, déjà décidé de m'en parler..."

Mais elle n'allait pas pouvoir vivre sa joie longtemps puisqu'un homme vint la chercher. En plus de revendiquer fortement sa possession, ce qui était loin de plaire a Amir puisqu'il souhaitait la racheter.

' Si je suis venue c'est pour la reprendre et non la vendre.'

L'homme resta d'un calme et fut curieusement plus sympathique comparé à Amir qui sortait les crocs tout en proposant de nouvelle solution pour l'homme qui se trouvait en face de lui. Même en lui proposant un de leur élèves.

' Je ne cherche pas d'employé...'

Amir finit par lui proposer tout ce qu'il souhaitait, mais en contrepartie il ne cédait pas Ayla.

' Tout ce que je souhaite, même a la remplacer ?'
" Non !"

Ayla s'interposa contre cette idée, c'était complétement absurde. Amir faisait un piètre esclave beaucoup trop de fierté pour servir quelqu'un... Du coup elle s'inclina devant l'homme en face reprenant le statut qu'elle avait avant et surtout qu'elle ne devait pas oublier visiblement.

" Excusez moi pour cette interruption. Je vais vous suivre n'ayez crainte."

L'homme la regarda surpris avant de sourire d'un air satisfait.

' Tu es aussi élégante qu'une noble. J'ai bien fait de te laisser à Hafsa pendant ce temps. Eh bien nous y allons.'

Ayla inspira doucement avant de prendre la main d'Amir pour lui parler doucement.

" Ne dis pas n'importe quoi... Tu sais très bien qu'il cherche un esclave, rien de plus... Tu ne peux pas décider de me remplacer comme ça sans mon avis. Peut être qu'il a besoin de moi pour un court instant. On sait jamais..."

Elle lui sourit doucement avant de lui serre plus fortement la main pour lui témoigner son affection avant de suivre l'homme qui était venu la chercher.

Il haussa les épaules, ne sachant quoi répondre et eut une peu de temps avec la jeune femme avant d'être coupé par un homme qui voulait voir Ayla. Il souhaitait la récupérer, mais Amir ne le souhaitait pas, il avait déjà été bien trop séparé d'elle pour qu'il autorise qui que ce soit à la prendre.

"S'il vous plaît..."

Cet homme n'allait pas être facile à convaincre, il tenait à la prendre, mais Amir ne lâcherait pas non plus le morceau, il souhaitait vraiment la garder auprès de lui. Par contre, il lui proposa finalement tout ce qu'il souhaitait et il demanda à ce que Amir la remplace. Il ne pouvait pas, il voulait être avec Ayla, mais elle donna la réponse à sa place.

"Ayla..."

Elle était prête à suivre cet homme ce qui l'attrista, il ne voulait pas qu'elle le suive. Alors, il l'écouta parler avant d'écouta Ayla et lui répondre :

"Un court moment, ça m'étonnerait..."

Il soupira avant de se mettre devant l'homme et s'agenouilla pour le supplier.

"S'il vous plaît, laissez moi Ayla... Juste laissez la moi... je ferais tout ce que vous voulez en échange, mais je veux rester avec elle...."


Il espéra faire réagir l'homme.

Ayla était loin d'échapper a sa situation d'esclave bien longtemps puisque son vrai propriétaire vint la chercher. Chose qu'Amir ne semblait pas accepter puisqu'il fit tout en son pouvoir pour retenir l'homme qui voulait la jeune femme. Mais rien n'y faisait. Et elle prit une décision elle même tout en restant digne. Ce qui était loin de plaire à Amir. Mais ils n'avaient pas le choix.

" De toute façon, légalement je lui appartiens. On a pas le choix Amir..."

Elle soupira avant de suivre son maître quand soudain Amir s'agenouilla en face d'eux. Lui suppliant de lui laisser Ayla, il ferait tout ce qu'il voulait mais il ne voulait en aucun cas s'éloigner d'elle. Ayla était complétement mal à l'aise. Jamais elle aurait crut qu'il oserait faire une telle chose. Malgré le fait que ce soit touchant... Mais très embarrassant. Son maître était par contre très surpris et resta silencieux un moment avant de sourire amusé.

' Eh bien si tel et ton désirs, tu peux la rejoindre à mon service. Tu feras exactement le même travail qu'elle je n'aurais aucune indulgence. Donc c'est à toi de voir, soit tu es a ton tour une sorte d'esclave et tu restes a ses côtés. Soit tu restes ici.'

Il sourit doucement amusé avant de regarder la jeune femme.

' Je t'attend a l'extérieur Ayla, on y va.'

Elle le regarda avant de regarder Amir toujours aussi gêné.

" Amir... Qu'est ce qu'il t'a prit..."

Ayla le regarda inquiète avant de lui demander.

" Comment tu vas faire pour l'institut si tu viens ?"

Elle était angoissé mais aussi touché de le voir agir ainsi. Elle lui sourit doucement et de lui caresser le visage avant de rejoindre son maître qui l'attendait à l'extérieur.

Amir tenait vraiment à garder la jeune femme à ses coté, leur sentiments étaient réciproques et à peine l'avaient-ils réalisés qu'il devait se séparer sous prétexte que le propriétaire original de la jeune femme voulait la récupérer. Cependant, Ayla acceptait qu'il l'emmène ce qu'il ne pouvait vraiment pas accepter.

"Il doit bien y avoir un moyen..."

Puis Amir décida de mettre sa fierté de coté pour trouver un moyen de rester à ses cotés et s'agenouilla pour supplier l'homme d'accepter de la laisser avec lui. Il accepta alors d'emmener Amir pour faire de lui un esclave. IL n'en avait pas tellement envie, mais s'il restait avec Ayla alors il était prêt à tout.

"J'accepte..."

Ayla était cependant inquiète pour l'institut. Il lui caressa la tête et dit :

"Les professeurs sauront s'en charger...."

D'ailleurs, il en interpella un pourl ui parler un petit moment avant de rapidement rejoindre Ayla.

"On reviendra... J'en suis sûr."

Il sourit avec douceur et lui prit la main.

Ayla devait retourner chez son maître, mais Amir s'y opposa complétement. Ce qui était compréhensible... Ils se disaient enfin leur sentiment et voilà qu'ils doivent se séparer. Hors elle ne voyait aucun moyen de rester ensemble. Le départ était inévitable.

De nouveau Amir s'interposa et supplie même l'homme à trouver un quelconque moyen tant qu'il restait avec Ayla. Ce qui le fit sourire grandement amusé avant qu'il ne propose d'être un esclave. Ce qu'il accepta à la stupéfaction des deux.

' Eh bien, voilà quelqu'un de déterminé.'

Ayla regarda son maître partir à l'extérieur un sourire en coin avant de parler à Amir de son inquiétude. Il lui certifia que tout allait bien se passer.

" Je l'espère..."

Elle le regarda inquiète avant de rejoindre leur maître respectif pour se diriger vers son hacienda. Ayla ne lâcha pas une seule fois la main d'Amir et une fois arrivé. Elle fut pleine de nostalgie. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu cet endroit... On les laissa a la direction de la maison qui leur expliqua les tâches. Ayla bien sûr était la suivante de son maître. Amir par contre fut assigné aux écurie et à la garde. Ne sachant pas trop quoi lui donner.

" ça ira ?"

Ayla le regarda inquiète, il n'avait jamais été trop doué sur ce point.

La jeune femme devait retrouver son propriétaire original après tant de temps, ce qu'il ne pouvait pas accepter si facilement. Amir était prêt à tout les sacrifices pour rester à ses cotés quitte à être prit pour un esclave, il pourrait supporter cette situation sans problème tant qu'il la voyait. Il sentit cependant une légère moquerie de la part de cet homme qui commençait à ne pas lui revenir.

"..."

Amir ne répondit rien sinon il allait sans doute s'énerver contre cet homme. Amir se chargea ensuite de rassurer Ayla qui craignait la situation pour l'institut mais il savait que les élèves et les professeurs était sérieux.

"Ne t'en fais pas.."

Amir sortit avec Ayla pour aller chez cet homme, il lui tenait la main fermement, en faisant en sorte de ne jamais la lâcher. Par contre, en arrivant Amir commençait déjà à monter en mayonnaise, il détestait devoir obéir et cela ne changeait pas de ses habitudes.

"C'est le seul moyen que pouvoir te voir, donc oui ça ira..."

Il l'embrassa avant de la laisser pour faire ce qu'on lui demandait, de nombreuses fois il devait se contenir de ne pas frapper deux ou trois personne mais en règle général ça se passait bien.

Ayla était très inquiète. Amir avait accepté de servir d'esclave le temps qu'il voulait être auprès d'elle. Ce qui était certes flattant mais aussi particulièrement effrayant. Amir n'était pas une personne a qui on pouvait donner des ordres sans qu'il se mette en colère. Et c'était ce qui l'effrayait le plus. De plus a peine arrivé, Ayla sentit la colère du jeune homme monté ce qui était loin de la rassurer.

" Amir..."

Il l'embrassa juste après ce qui lui fit plaisir mais elle préféra tout de même le retenir pour le mettre un peu en garde.

" S'il te plait, ne fait pas de bêtise... Même s'ils ne sont pas aimable, garde ta colère pour toi d'accord ?"

Elle le regarda inquiète avant de rejoindre son maître Rehan. Celui-ci était dans sa chambre en train de revêtir sa tenue pour le soir. Ayla frappa avant d'entrer humblement.

' Ayla ! '

Il sourit avant de la prendre dans ses bras l'air ravi.

' Tu m'as manqué, avec ton copain je ne pouvais pas faire ça. Il m'aurait frappé...'

Ayla s'était toute crispé, ça aussi elle l'avait oublié. Vu qu'elle était continuellement recroquevillé sur elle même. Il s'amusait a lui tomber dessus pour la prendre dans ses bras afin de la déridé. Mais maintenant elle le reprenait un peu plus.

" Monsieur... Ce n'est pas une réaction pour un homme de votre condition."

Rehan la lâcha avant de la regarder deçus.

' Elle est où la petite Ayla qui rougissait a peine je la prenais ?'
" Elle a grandit..."

Il sourit amusé avant de lui dire ce qui lui trottait dans la tête.

' Je n'aurais jamais cru qu'Amir puisse tomber amoureux de toi sérieusement. Il était si froid et fière. Tu l'as complétement transformé.'

Ayla rangeait les affaires tout en l'écoutant quand elle se posa une question.

" Monsieur..."
' Oui ?'
" Pourquoi aviez vous besoin de moi ?"
' Je voulais embêter Amir pourquoi ?'

Elle le regarda complétement désespéré alors que lui souriait comme un enfant qui avait trouvé une bonne blague. Plus il prenait de l'âge, plus il était tordu...

' Ne me regarde pas comme ça. C'est vexant. Quand Hafsa m'a raconter ce qui t'étais arrivé. Je ne pouvais pas rester là comme ça, en plus je voulais te revoir.'
" Et trouver un nouveau jeu..."
' Aussi'

Ayla soupira avant de vouloir quitter la pièce.

' Surtout ne lui dit rien'
" Soyez pas trop méchant..."
' Mais non !'

Dire qu'en dehors de ses quatre mur c'est une personne parfaitement sérieuse et craint... Quand Ayla avait découvert le changement elle en avait été paralysé. Comme quoi il n'avait pas changer. Vu qu'elle n'avait rien a faire elle préféra chercher Amir qui était sans doute aux écuries. Du coup quand elle le vit, elle se précipita pour se jeter sur son dos.

" Pause !"

Elle sourit amusé avant de l'enlacer tendrement.

" ça va ce n'est pas trop dur ?"

Amir allait faire de son mieux pour obéir, mais il ne fallait cependant pas lui demander de faire des efforts surhumain, sinon, il allait se retourner contre la personne. Enfin pour le moment, il allait faire de son mieux pour ne pas trop inquiéter Ayla.

"Ne t'inquiète pas..."

Il sourit, avant de partir travailler et s'occuper des chevaux, ou plutôt de ramasser le crottin. Heureusement, l'odeur n'était pas nauséabonde, et il arrivait sans trop de mal à tout nettoyer, d'ailleurs, il finit rapidement et leur donna à boire et les nourrit comme il était marqué sur un plaque posée sur une table. D'ailleurs, la personne qui s'occupait de lui fut étonnée puisqu'il savait lie et que ce n'était pas forcément courant.

"Huf... "

Il soupira, puis on lui sauta sur le dos. Il s'aperçut bien vite de l'identité de son agresseur et lui sourit.

"Ayla..."

Elle l'enlaça et il sourit :

"Et bien, il fait très chaud, je suis donc me tu ferais mieux de pas trop me coller, mais tout va bien... En tout cas tant qu'on m'embête pas tout va bien..."

Il caressa la tête de la jeune femme.

"Alors, tu es déjà en train de rien faire ? Pourquoi il a voulut te récupérer s'il n'avait pas besoin de toi... Juste pour m'embêter ?"

Il soupira.

"Vivement que je puisse rester à l'ombre... Sinon je vais me déshydrater..."

Ayla était exaspéré par son maître, il ne changeait pas, il empirait son cas... Dire qu'il y avait que sa défunte femme et elle qui sait comment il est en réalité... Elle soupira avant d'aller voir Amir, sur qui elle sauta avant de l'enlacer tendrement.

" Tu fais peur aussi Amir."

Elle l'avait lâcher et lui sourit un peu amusé de le voir travailler comme ça. Au moins il n'y avait pas d'histoire pour le moment

" J'ai rien a faire pour le moment, il doit partir pour un rendez vous. Donc tant qu'il n'est pas là je n'ai rien a faire."

Ayla réfléchit un instant avant d'ajouter.

" Mais s'il savait que je sais lire et écrire.... "

Il serait capable de l'embarquer avec lui.... Ayla tira une tête complétement décomposé fallait absolument pas qu'il sache tout ça. Pourvut qu'Hafsa n'ait rien dit.... Ayla prit une grande inspiration avant de piquer le balais des mains.

" Ecoute je vais t'aider, donc va faire ce qui est à l'ombre d'accord ? "