Esclaves un jour, esclaves toujours !

Ayla avait aidé Amir à sortir de sa prison en quelque sorte. Elle l'avait ainsi conduit à sa chambre où elle put se mettre a le soigner intégralement et n'oublier aucune partie du corps. Pendant ce temps, le marchand racontait d'où venait son dégoût pour les esclaves. Et la raison. A l'entendre il y a une raison a son comportement. C'était même triste d'en être arrivé là... Seulement malgré ses paroles, s'il l'assumait parfaitement. Il lui en parlerait sans doute pas.

" Quelque soit votre choix, le tout n'est de pas avoir de regret. Si c'est le cas ça va."

Ayla faisait également ses choix alors qu'on lui aurait dit que le mieux était de faire le contraire. Certes leur positions étaient différente mais la finalité était la même. Il ne fallait pas regretter. En tout cas elle promit de rien dire, mais lui s'en fichait.

" J'ai décidé de ne rien dire a personne. Il en sera ainsi pour moi. Si vous voulez que sa se sache, c'est vous que ça regarde"

Elle lui tint tête en préférant garder cet aveu pour un secret. Personne n'avait a savoir tant que lui ne désirait pas a en parler. C'était lui qui voyait. Mais maintenant qu'elle avait fini il pouvait dormir ici. Personne ne viendrait le chercher.

" Oui mais pas avant demain donc vous pouvez rester ici."

Ayla lui trouva une couverture et un coussin, remarque Radja allait bien aider puisqu'il alla vers Amir espérant avoir également du confort. Pendant ce temps Ayla s'installa donc dans son lit vu qu'il ne l'utilisait pas. Et elle prenait tout de même le risque qu'il s'en aille. Après tout elle ne l'obligeait pas a rester.

Il faudrait sans doute du temps à Amir pour raconter son histoire, puisque tout les éléments de sa vie était plus ou moins liés entre eux ne permettant que difficilement de les raconter un à un, l'absence d'une mère, les traitements de son père et sa recherche d'affection l'avait conduit jusqu'ici. Un jour peut être il le raconterait mais son histoire était aussi son point faible.

"Je n'ai pas de regret sur ce que je suis devenu, mes seuls regrets viennent de n'avoir pas pu agir quand j'aurais pu, il y a quinze ans..."

Il avait déjà trop parler, alors continuer il ne le pouvait plus, même en faisant des efforts, c'était bien trop dur et bien trop délicat, il était bien trop simple de profiter ainsi de ses faiblesses. Ayla, lui fit une sorte de promesse de ne rien dire, il céda.

"Fais comme tu veux..."

Il soupira et détourna la tête. Il dormirait ici, il pouvait tres bien s'enfuir, mais sa maison serait sans doute vide, il n'aurait plus rien alors à quoi bon ? Il ne pouvait par recommencer de rien quelque chose qu'il avait mit tant d'années à développer.

"Peu importe..."

Elle lui apporta tout de même une couverture et un coussin. Radja s'approcha alors il tandis la main vers le tigre de manière sympathique et ensuite s'appuya contre lui en tenant sa fourrure épaisse mais douce.Il posa la couverture sur lui et le tigre et s'endormit contre le gros chat. Il ne détestait pas les animaux car il n'avait jamais été trahit par l'un d'eux. Il se réveilla tout le matin le corps tout engourdit.

"Foutue blessures..."

C'était tres douloureux. Mais il était plus en forme.

Amir parlait avec elle, ce qui l'avait beaucoup étonné au départ. Elle n'aurait jamais cru voir un tel homme lui parler autant. Et même quand elle émettait des phrases, il lui répondait sans jamais s'énerver ce qui était plutôt agréable. Avec Hafsa c'était complétement autrement. Il ne pensait qu'à se battre avec elle. Même si au final il ressortait complétement blesser... En tout cas pour l'histoire d'Amir elle en demanda pas plus, et fit serment de ne rien dire. Et encore une fois il capitula ce qui fit répondre la jeune femme avec le sourire.

" J'y compte bien."

Elle sourit avant de lui donner de quoi dormir plus confortablement. Radja dormit également avec lui. C'était plutôt étonnant de le voir aussi amicale et cela fit sourire la jeune femme qui eut une idée pour le lendemain.

La nuit passa rapidement, le réveil pour Ayla fut beaucoup plus tôt que celui de Amir qui dormait encore. La jeune femme le regarda avec un sourire avant de commencer a s'occuper de ses cheveux. Elle avait le visage complétement dévoilé puisqu'elle ne portait que sa robe de suivante. Mais pour le moment il dormait donc cela ne la déranger pas. Ayla continua de se le coiffer avant de finir par les attacher. Quand elle eu finit, elle entendit la voix d'Amir qui la fit sursauter. Elle le regarda surprise avant de se lever pour prendre sa cape et se couvrit avec.

" Vous avez bien dormit ?"

Il l'avait sans doute vu, mais comme il se fichait d'elle. Elle ne risquait pratiquement rien. Voir pas du tout. Du coup elle se recouvra la tête tranquillement avant de regarder Radja tout en lui caressant doucement la tête.

" Tu vas m'aider n'est ce pas mon beau Radja ?"

Le tigre se laissa caresser avec plaisir avant que la jeune femme lui mit un collier avant de prendre la main de Amir pour lui attacher une sorte de bracelet en cuir qui le relié au tigre.

" Pouvez vous, vous occupez de Radja ? Il est assez têtu quand il veut, mais il a l'air de vous écouter."

Bien sur elle seule savait enlever la laisse, mais elle ne dit rien là dessus. Par contre quand elle ouvrit la porte elle ajouta.

" Et puis vous éviterez ainsi la malveillance des gardes."

Elle sourit discrètement avant d'aller dans le couloir. Radja la suivait par habitude mais il resta auprès d'Amir. Les gardes les regardèrent avant de voir avec stupéfaction qu'Ayla n'avait pas de problème avec lui. Puis ils se mirent a rire en disant qu'avec elle, vu qu'elle n'avait rien d'attirant. Il n'y avait aucun risque. Après tout elle était défiguré pour être obligé de se cacher ainsi.

L'avantage de la jeune femme était qu'elle était discrète et elle le laissait parler sans vraiment le couper. Elle n'était pas non plus entièrement contre lui, puisqu'elle lui disait que le principal était qu'il ne regrette rien et c'était le cas, il ne regrettait pas. Parler même si c'était dans la vide était plaisant et le détendait car malgré les apparences, il était assez stressé par un changement trop soudain. Par contre, il finissait toujours par céder à la jeune femme sans comprendre la raison.

Ensuite, il dormit avec le tigre qui était plutôt confortable et sa taille faisait qu'il pouvait se mettre bien à l'aise contre lui. Il dormit mieux qu'attacher au fond de son cachot et rattrapa une partie du sommeil qui lui manquait.

e lendemain matin, il eu l'occasion de voir le visage de la jeune femme surprit parce que c'était totalement different d ce qu'il avait entendu. Il la regard en silence.

"Oui...."

Ensuite elle s'adressa à Radja e disant qu'il allait l'aider. Il ne comprit que lorque sa main fut attacher à Radja.

"J'ai pas le choix je crois...."

Il soupira puis suivit la jeune femme il était un peu perdu, et lorsqu'il entendit glousser les farder il s'en approcha et son point tapa fortement contre le mur.

"Bon vous allez vous calmer les gars sinon je vous brise la nuque..."

Malgré ses blessure la nuit de sommeil faisait qu'il était plutôt en forme. Il recula alors et continua son chemin.

Ayla était contente qu'Amir soit calme, il parlait en plus de ne pas être particulièrement agressif. Ce qui était vraiment très reposant. La jeune femme pouvait aussi montrer son visage sans inquiétude. Il n'allait rien lui faire et il ne serait d'aucun risque pour elle. Tout simplement parce qu'il n'appréciait pas les humains et encore moins les esclaves. En gros elle était bel et bien protégé.

Après avoir eu la réponse du marchand, elle l'attacha a Radja qui se laissa faire. Amir n'avait pas le choix mais il ne se mit pas en colère ce qui fit sourire la jeune femme.

" C'est pourtant mieux qu'un garde."

Elle se releva avant de partir dans les couloirs avec les deux autres. Tout se passa bien jusqu'à ce qu'ils passent a côté des gardes. Amir s'énerva contre eux et devint même brutale. Hors il les frappa pas. Chose étonnante, mais les gardes ne voulaient pas en rester là. Obligeant déjà a Radja de rugir et Ayla de prendre également la parole.

" Nous sommes déjà en retard, ne venez pas mettre la tâche plus dur. Ou j'en parlerais personnellement a Mademoiselle Hafsa."

Les gardes s'arrêtèrent car malgré tout tant que le père n'était pas là. Hafsa était la maîtresse de maison. Ayla soupira avant de continuer a marcher vers le jardin ou Hafsa l'attendait quelque peu furieuse. Mais elle fut étonné de voir que Amir suivait Ayla juste attaché a Radjah.

- Ayla. Tu aurais put me prévenir de tes intentions.
" Excusez moi..."

Elle s'inclina doucement face à sa maîtresse. Hafsa par contre regardait Amir assez sur la défensive. C'était beaucoup trop beau pour elle. Il ne tiendrait pas.

- Mais est ce vraiment une bonne chose...

AMir ne serait peut être calme très longtemps, il avait juste aucune raison de s'énerver sur le moment puisque la jeune femme n'était pas agressive et ne lui cherchait pas les ennuis. Etre avec elle était plus reposant qu'être dans un cachot, ou attaché à un pilier ou même que se battre avec la noble. Il fut ensuite attaché à Radja et se laissa faire.

"Mieux qu'un garde mais je préfèrerait être chez moi..."

Il soupira à cette pensée au moins la bas tout le monde le respectait, même si ce n'était probablement plus le cas à présent. En se levant, Amir bailla et s'étira.

"Je vais devoir supporter de rester ici longtemps ?"

Impossible de fuir de toute manière et si c'était pour continuer à fuir une fois à l'extérieur il préférait attendre que le vent tourne en sa faveur. Quand il passèrent à coté des gardes il les menaça avant de continuer sa route, mais il cherchaient vraiment les ennuis ce qui mit en rogne le jeune homme qui aurait frappé s'il n'y avait pas eu le tigre et la jeune femme pour le retenir. Il continua à suivre en grommelant tout seul. Voir Hafsa empira son humeur mais il se tint à la fourrure du tigre.

"Fous ma la paix et tu seras tranquille..."

Hafsa était vraiment pour lui la pire personne, alors forcément la voir ne l'arrangeait pas. Il faisait grincer ses dent un signe de sa colère, mais on voait qu'il suffisait qu'il se sente ne serait ce qu'un peu menacé pour qu'il saute sur elle.

Les paroles d'Amir attristèrent la jeune femme. Il est vrai que tout le monde souhaite rentrer chez lui... C'était le désir de tout esclave, d'ailleurs Ayla eu un pincement horrible au coeur a cette pensée et lui répondit doucement.

" C'est le désirs de tout esclaves..."

Elle réprima ses propres sentiments comme elle avait appris a le faire avant de répondre avec une neutralité extrême a la question de Amir.

" Je ne sais pas, tout dépend de la faveur qu'on obtient auprès des maîtres de maison..."

Puis elle l'accompagna a travers les couloirs pour le mener jusqu'à Hafsa déjà l'ambiance devenait électrique. La jeune noble était irrité par tant de manque de respect. Il était esclave ici et non pas un supérieur. Hafsa le regarda furieuse avant de lui répondre agacé.

- Tu n'es pas en mesure de demander quoi que ce soit ici ! Tu dois m’obéir que tu le veuille ou non!!

Ayla se sentait mal à l'aise et s'interposa entre les deux bien qu'elle savait que les deux parties étaient en colère.

" Excusez mon impertinence, mais l'entente entre Radja et Amir est parfaite. Il peut s'occuper de lui, si..."

Hafsa comprenait le détournement. C'était juste pour protéger Amir du sort qu'il aurait s'il osait lever la main sur elle. Hors cela l'exaspérait et elle s'énerva contre Ayla qu'elle comprenait pas.

- Mais qu'est ce qu'il te prend ?! Cet homme n'apporte que des malheurs et tu perds ton temps a le protéger ! N'oublie pas ce qu'il t'a fait il y a 6 ans ! Tu crois vraiment qu'il le mérite ?

Ayla émit un léger tremblement a ces pensées avant de répondre doucement.

" S'il vous plait... Je vous le demande..."

Hafsa la regarda furieuse avant de continuer.

- Il se fiche de toi !!
" Sans doute, mais j'assume parfaitement mon choix..."

La jeune noble agacé soupira avant de capituler complétement énervé.

- Soit. Mais s'il arrive le moindre problème, tu en es la responsable.

Sur ce elle s'en alla. Ayla ne regarda même pas Amir. Cette dispute ne lui avait pas vraiment plus. Mais elle avait au moins évité le fouet a Amir. Elle soupira avant d'aller vers le jardin. Elle ne voulait pas entendre les reproches qu'elle avait fait a propos de son choix. Amir lui dirait sans doute qu'Hafsa avait raison. Mais elle préférait se poser un instant. La foudre de sa maîtresse n'allait sans doute pas s'arrêter là...

"Je ne suis pas un esclave..."

Il ne se considérerait jamais comme un esclave et ne comptait pas obéir quitte à se faire torturer passer des jours au cachot. Au pire, il était prêt à se suicider, il n'avait aucune attache de toute manière. Et s'il vivait c'était simplement pour vivre, pour sa mère à la limite. La réponse de Ayla à sa question le fit soupirer par contre.

"Je ne veux pas d'une réponse apprise par coeur, je sortirais que cette femme le veuille ou non..."

Il fronça les sourcils agacé. Ensuite, il suivit la jeune femme, et s'éerva déja, Hafsa aussi était énervé.

"Je ne t'obeirais pas !"

Il allait commencé à devenir aggressif quand la jeune femme le coupa dans son élan en s'interposant. Par contre il commença à fulminer en voyant que Ayla se prenait tout pour lui, il était énervé et contre Ayla et contre Hafsa. Il ne savait même pas ce qu'il avait fait. Pourtant Ayla le défendait. Et continua à le défendre jusqu'au bout, ce fut la seule raison pour laquelle il ne dit pas un mot malgré son énervement. Uns fois Hafsa partit, il leva la main hésitant, et lui caressa la tête sans pour autant la regarder.

"Tant que tu ne regretta pas ce que tu fais tout vas bien, c'est pas ce que tu m'as dit ?"

Il la poussa dans le dos histoire de ne pas lui faire croire à de la sympathie, puis une fois dans le jardin, il s'installa dans un coins à l'ombre et dit :

"Quoique tu fasses je finirais pas m'en occuper, ça repousse juste l'échance tu sais ? "

Il soupira desespéré et regarda le tigre toujours accroché à lui.

"Au moins toi tu es sympathique..."

Il lui accrocha la tête et la caressa frénétiquement pour l'embeter et le faire reagir.

Ayla se sentit tout d'un coup blesser par les propos du marchand. Il ne se considérait pas comme esclave, mais quand quelqu'un le décidait pour toi. Malheureusement c'était comme ça. Ayla non plus n'était pas née esclave, mais elle l'est devenu bien malgré elle. La jeune femme ne dis alors rien et repris rapidement la distance qu'elle avait au début avec lui. Et même quand il râla sur ses réponses apprises par coeur, elle lui renvoya dans la figure très doucement.

" Ne m'en demandez pas trop. Après tout je ne suis qu'une esclave"

Ayla ne dit absolument rien de plus et fit son devoir. Il y avait un monde entre Amir et elle. Un croyait que les esclaves étaient des personnes inférieurs et que leurs vie devait leur appartenir. Et Ayla qui espérait qu'un jour on comprenne leur position... Qu'ils ne l'étaient pas vraiment par choix. Et même s'ils le disaient pas, ils ne l'acceptent pas pour autant.

Malgré les propos irritant de Amir, Ayla l'aida fasse a Hafsa. Ainsi il put échapper au fouet. Cependant, elle ne tenait absolument pas a entendre les reproches de Amir. Elle avait sentit sa colère, mais elle en faisait qu'à sa tête. C'était la chose qu'elle pouvait encore faire. On lui avait pas tout pris, du moins pas encore mais sa ne saurait tardé. Elle en avait parfaitement conscience. Mais Amir eu une réaction étrange avec elle puisqu'il lui caressa la tête avant de lui dire qu'elle ne regrettait pas. Ayla fut surpris, même s'il l'avait poussé juste après et sourit faiblement.

" Je ne regrette rien"

En tout cas Amir voulait vraiment attaquer Hafsa. Cela se sentait puisqu'il menaçait ouvertement. Ayla le regarda un instant avant de lui répondre calmement.

" Je n'ai pas encore tout jouer. Je finirais bien a ce que Hafsa et vous, ne vous entretuez pas."

Ayla pensait déjà a faire évader ou partir Amir de façon légal. Elle ne voulait pas que l'hacienda soit un champs de bataille. Et puis au moins il n'y aura plus d'histoire. La jeune suivante fini tout de même par laisser Amir, elle n'était pas au mieux de sa forme et malgré tout Amir était pas une compagnie extrêmement agréable. Mine de rien, il lui rappelait continuellement le fossé qui les sépare. C'est une esclave rien de plus, pas de quoi en tenir vraiment compte après tout.

La jeune femme vaquait a ses occupations tout en cherchant des moyens de faire évader Amir. Sans qu'il sache vraiment que cela venait d'elle. Avec Hafsa, elle évita au mieux les conflits, mais cela relevait surtout de la chance. Plusieurs mois étaient passé ainsi, mais Amir était comme un lion en cage. D'ailleurs quand il faisait une bêtise. Il était directement châtier. Et mis directement au cachot plein de blessure comme ce soir là... Ayla exaspéré continuait tout de même de s'occuper de lui. Même si elle s'effacer de jours en jours. Sa présence était de moins en moins perceptible. Hors, elle était là, en train de lui penser ses plaie en silence.

Le comportement de la jeune femme agaçait parfois grandement Amir qui ne savait trop quoi penser d'elle, il était entre la considérer comme autre chose qu'un esclave, mais il ne savait pas vraiment quoi, et ce qu'elle était réellement. De plus, elle était parfois sympathique et à d'autres moment plus distante ce qui perturbait un peu Amir, qui saisissait encore moins ses comportements.

"Oui, je déteste les esclaves, mais tout les humains ont une même capacité de réflexion, je vois pas pourquoi ce serait pas le cas pour toi, tu n'es pas un animal, donc tu sais ce que tu dis..."

Il soupira, ensuite, il suivit la jeune femme sans avoir d'autre choix puisqu'il ne savait pas trop où il se trouvait. Amir ne comptait par faire de reproche à la jeune femme et il ne pouvait pas nier que ses paroles de la veille l'avait marqué, alors il lui ressortit.

"Donc, c'est le principal..."

Puis Ayla comptait sur le fait que Hafsa et lui ne continue pas à s'entretuer, il n'était pas convaincu que cela s'arrêterait de si tôt.

"On verra bien..."

Puis il resta seul avec le tigre en s'occupant de lui sans vrament se preoccuper des alentours. Il n'y avait qu'avait lui que le jeune homme pouvait s'entendre. Amir tenta plusieurs fois d s'évader durant les moins suivant mais la torture se faisait chaque fois plus brutale plus douloureuse, mais les coup ne semblait plus rien le faire, même son corps ne cherchait plus à se défendre contre eux, c'était redevenu une routine pour lui. Il attaquait aussi de temps en temps Hafsa ce qui n'arrangeait pas forcément son cas.

Un jour après s'être fait battre, il trouva Ayla bien trop silencieuse, elle était régulièrement comme ça ces derniers temps. Alors il se redressa pour qu'elle ne puisse pas le soigner et dit :

"Parle !"

Il soupira continua :

"Si c'est ce que je t'ai fait qui t'as rendu comme ça alors dis moi tout !"

Que Ayla ne lui adressa pas la paroles l'agaçait grandement. Mine de rien passer du temps avec elle avait fait qu'il appréciait plus ou moins ça compagnie. Bien sûr ses souvenirs faisaient qu'il avait du mal à s'approcher de la jeune femme, mais ce n'est pas pour autant qu'il l'évitait. Ne sachant que faire, il se leva malgré la douleur.

"Enfin ce sont tes affaires...."

Et il sortit de la pièce en boitant.

Ayla ne comprenait pas vraiment le jeune homme. Parfois il pouvait vraiment changer de comportement, de plus là il lui reprochait de faire un discours qu'on lui avait imposé de faire. Peut être que lui peut se permettre de dire ce qu'il veut, mais elle. Non ! On avait choisi sa vie en plus indirectement c'était sa faute !

" Ah ! c'est bien la première fois qu'on me le fait remarquer. J'aurais bien cru le contraire"

Pour une fois elle s'était emporté, mais elle ne tenait pas a parler plus dessus. Pour le moment elle le conduisit a Hafsa avec qui il s'était une fois de plus battu verbalement. La jeune suivante finit tout de même par le défendre et éloigna l'orage. Ayla ne regrettait rien et Amir ne lui en tint pas rigueur.

Le temps passa doucement et péniblement. Ayla avait beaucoup de mal a gérer les fuites qui n'arrêtait pas de se louper. C'était infernal. Le pire dans tout ça c'est qu'il se faisait continuellement battre et mine de rien. Sous la discrétion de l'hacienda entière. Ayla en payait également les frais... D'où le fait qu'elle soit moins présente dans la maison...

Un soir, alors que Amir avait encore été battu. Ayla était partit le soigné tout en restant silencieuse. Elle ne voulait pas non plus le gêner. Cependant, il se mit a hausser le ton tout en se redressant. Surprise, elle fit un bon en arrière tout en le regardant surprise. Son haussement de ton lui avait fait vraiment peur. Surtout pour lui ordonner de parler. Le plus surprenant dans tout ça c'est qu'il voulait savoir pour il y a six ans. Ayla le regarda toujours aussi muette ne comprenant pas se retournement de situation. Il n'avait pas a se préoccuper de ça... Amir sembla agacé et se leva sous son manque de réponse pour partir. Ayla le regarda toujours accroupit avant de l'interpeller.

" Amir ! Attends !"

La hâte la fit tutoyer pour la première fois le marcher. De plus elle ne s'arrêta pas là puisqu'elle rattrapa le marchand pour lui prendre le bras et le guider vers les appartements des suivants. Une fois plus seule et loin des bruits de la maison, elle lui répondit doucement.

" Ce n'est pas contre vous..."

Du moins pas indirectement. Elle était juste très prise et fatigué. On l'empêchait de possédait toute ses libertés de mouvement. Donc elle pouvait voir Amir que très rarement. On savait que cela l'inquiétait de savoir qu'Amir avait encore une des problèmes. La jeune femme le regarda avant de demander.

" Laissez moi vous soignez s'il vous plait."

Ayla le regarda avant de reprendre ce qu'elle avait commencer avec beaucoup de soin et de douceur.

" Je suis seulement très occupé ses derniers temps. Et la fatigue me prend..."

Les paroles de la jeune femme l'agacèrent, alors il fit grincer ses dents mais ne répondit rien. Il n'avait jamais considéré réellement les esclaves comme inférieur, leur statut l'était, mais ils étaient tous des humains. C'est pour ça que même en ne détestant que les esclaves, il avait finis par détester les humains.

Amir n'arrivait pas à s'échapper du lieu et chaque fois qu'il faisait une tentative elle échouait. Il n'abandonnait pas car il tenait toujours à sortir de cet endroit. Mais il sentait aussi que sortir ne lui causerait que du malheur alors, il n'avait plus rien et une personne l'avait déjà probablement remplacé dans son travail. Les esclaves seraient toujours vendu même en son absence, et il espérait que Hafsa en avait conscience.

Amir avait l'habitude d'être battu, mais il était tenace, et ne sentait plus rien, certes il avait parfois du mal à se servir de ses bras et de ses jambes, mais il ne subissait plus autant les contre coups. Il trouva Ayla tellement silencieuse qu'il s'énerva et fit peur à la jeune femme. Ne l'entendant pas répondre, il préféra partir pour ne pas s'énerver, mais elle lui demanda d'attendre. Il s'arrêta et la regarda du coin de l'oeil. La jeune femme lui prit alors le bras pour l'emmener ailleurs.

"Tu peux me tutoyer, ce que je sache on a le même statut ici..."

Pis elel demanda à ce qu'il se laisse soigner/

"Tres bien..."

Il soupira puis elle lui expliqua ensuite son état.

"Tiens moi compagnie.... Elle à le fric pour s'acheter une nouvelle esclave et te laisse te poser non ?"

Il soupira encore une fois.

"Et j'aimerais que tu me racontes ce que j'ai fait quand tu seras prêtes..."

Alya n'avait pas vu souvent Amir depuis les derniers jours. Mais elle venait toujours autant a son aide même si elle se faisait de plus en plus silencieuse. La fatigue était vraiment présente et elle manquerait de s'endormir n'importe ou si elle ne faisait pas attention. Cependant, le cri d'Amir la fit sursauter et la réveilla aussitôt. La jeune femme dut même le rattraper pour pas qu'il parte trop loin.

Amir était devenu beaucoup plus agréable avec elle et l'autorisa même a se tutoyer vu qu'ils étaient égal à égal. Ce geste fit énormément sourire la jeune femme qui lui répondit doucement.

" D'accord."

Puis elle se mit a le soigner malgré le soupir du jeune homme. Amir voulait qu'elle arrête de travailler pour Hafsa. Hors c'était impossible, sinon elle se ferait réprimander.

" Malheureusement ce n'est pas moi qui décide. Cependant, si ça ne te dérange pas... Tu pourrais venir avec moi, je ne suis pas qu'au service de Hafsa. Je m'occupe également de l'hacienda."

Amir soupira une nouvelle fois avant de lui demander pour son histoire. Ayla s'arrêta immédiatement encore surprise avant de reprendre d'un geste plus lent.

" Je n'étais qu'une esclave parmi tant d'autre... D'autres ont dut faire la même chose que moi. Je préfère me dire, que c'était surtout dut au moment..."

Elle inspira avant de continuer tête basse toujours camouflé comme a son habitude.

" Mais, le jour où on s'est croisé. Je n'avais que 16 ans... Et..."

Ayla s'arrêta, elle ne pouvait pas le dire maintenant. C'était du passé après tout. Du coup elle se releva rapidement avant de continuer.

" C'est du passé maintenant, il n'y a aucune raison d'en parler. Le mal a été fait, il n'y a pas a le ruminer incessamment."

La jeune femme se retourna pour ranger ce qu'elle avait sortit puisqu'elle avait fini. Mais elle ne tenait pas a lui rappeler un moment qu'il avait oublié, après tout. Elle n'était pas différente des autres a l'époque. Alors pourquoi maintenant ?

Ami appréciait la compagnie de la jeune femme alors elle était de moins en moins présent, et comme il n'en connaissait pas la raison, il était de plus en plus énervé. Il finit par craquer en faisait peur à la jeune femme. Il fuit même avant qu'elle ne le rattrape. Il la suivit en silence. Il lui demanda apres de la tutoyer elle accepta.

"De toute manière je t'aurais forcée...."

Puis elle continua à le soigner, puis il lui dit d'arrêter de travailler pour Hafsa.

"Je veux pas dire, j'ai décidé de tout ce que je faisais jusqu'à présent..."

Certes il en payait les conséquences, mais il n'avait jamais obeit qu'à lui-même. Puis il ajouta :

"Tant que je vois pas Hafsa je viendrais avec toi, peut être aussi que je t'aiderais si l'envie m'en prend...."

Le dernier élément était beaucoup moins garantit. Puis il lui demanda son histoire et elle commença à lui raconter. Seulement, elle semblait avoir beaucoup de mal. Puis quand ele dit qu'elle n'avait que seize ans quand cela c'était produit il se questionna soudainement sur son âge. Elle ne put cependant par lui dire.

"Le jour où tu pourras dis le moi...."

Puis il attrapa la jeune femme et lui enleva ce qui lui couvrait la tête, elle avait vraiment l'air plus jeune que lui.

"Tu as quel âge au juste ?"

Il voulait savoir combien de temps avait passé depuis ce qui était arrivé. En plus de savoir son age puisqu'il s'était totalement trompé.

"Je te pensais de mon âge...."

Il soupira se trouvant stupide.

Amir n'avait pas la délicatesse dans ses poches, au contraire. Car si elle avait continué de le vouvoyer il aurait bien fini par la forcer. Ayla le regarda incrédule, se battre pour si peu...

" A ce point ?"

En tout cas, ils voulaient qu'elle arrête de travailler pour Hafsa. Chose impossible sinon elle se ferait autant réprimander. Il est vrai que lui le faisait, mais Ayla en était parfaitement incapable.

" Tu en payes également le prix..."

Elle caressa ses cicatrices avant de continuer sa tâche doucement. En tout cas il accepta de l'accompagner. Et si l'envie lui prend de l'aider. Ce que ne croyait pas du tout Ayla.

" Je n'en demande pas tant."

Ayla sourit amusé, car de toute façon elle le voyait mal l'aider. C'était accepter le statut d'esclave en un sens. Puis elle commença a lui parler de ce qu'il c'était passé il y a six ans. Mais elle ne put rien dire de plus. C'était impossible pour elle, dire une faute commise avec une personne qu'elle commence a s'entendre lui faisait particulièrement mal...

" J'essaierais."

Mais elle ne promettait absolument rien. Soudainement, Amir l'avait attraper tout en lui découvrant la tête ce qui perturba la jeune femme. Ayla détourna la tête quelque peu gêné de la proximité.

" J'ai 21 ans..."

N'aimant pas être ainsi découverte, elle rabattit sa capuche complétement embarrassé. Amir lui aurait cru qu'elle avait son âge, alors que c'était loin d'être le cas très loin. Son apparence était jeune, mais le temps l'avait forcé a grandir trop vite. Tout simplement.

" Je suis loin de l'être."

Ayla recula et essaya de trouver une occupation. La suite des évènements l'avait quelque peu perturbé. Jusqu'à ce qu'elle se souvint d'une chose.

" Ah oui, désolé de ne pas avoir mieux. Mais ils ont crée une sorte de chambre juste a côté de la mienne. Bon on a la porte en commun. Mais le grand rideau la partage"

Vu que Amir était sage qu'avec Ayla. Ils ne s'embettèrent pas pour lui faire la chambre. Comme les esclaves avaient l'habitude de dormir a plusieurs. Là on avait juste coupé la pièce en deux. Entre autre.

"Je n'ai jamais vouvoyer personne, je vois pas pourquoi tout le monde devrait me vouvoyer, j'ai tenu un moment, mais tu à commencé à me tutoyer donc tu te dois de continuer...."

Si elle ne continuait pas alors il la forcerait, c'était juste une question d'habitude à prendre et où était l'intérêt de de vouvoyer quelqu'un ? Marque de respect ? Avec lui elle ne servait à rien.

Puis il lui dit de ne plus travailler mais la jeune femme semblait en être incapable, notamment parce que le résultat en était douloureux.

"Si c'est pour conserver une part de ma liberté, je préfère en payer le prix, me faire battre de cette manière ça ne change pas vraiment de mon enfance. C'est plus un retour à la routine pour moi..."

Il soupira en pesant à son passé, ce n'était pas un passé agréable, mais il était totalement libre de ses mouvements comparé à maintenant. Il en gardait forcément des cicatrices mais peu importait.

"Bah j'ai pas dit que je le ferais...."

Il la regarde, puis elle commença à lui raconté ce qui s'était passé, sans pour autant continuer.

"Et même si tu ne veux pas me le dire, je trouverais un moyen pour le savoir..."

Cela la dérangeait de ne rien savoir alors qu'il lui avait fait du mal. Il ne regrettait pas, mais il tenait à le savoir. Puis Amir l'attrapa Ayant soudainement un doute sur l'âge de Ayla.

"Heeeh, 7 ans de moins que moi..."

Il était plutôt surpris puisqu'il la pensait largement plus vieille. Elle se recouvra le visage et il dit :

"C'est du gâchis de dissimuler ton visage..."

Elle voulut ensuite changer de sujet de discussion et parla d'une chambre.

"Ca me va, même si je crois que mon llieu de vie principal restera toujours le cachot."

Il se leva, et s'étira malgré la douleur.

"Au fait pourquoi n'essaye-tu pas de sortir ? Par peur de ce qui t'arriverais si tu te faisais attraper ou par peur de l'extérieur ?"

Amir était quelqu'un de très indépendant et de têtu. Contrairement a Ayla qui était une jeune femme très docile. Elle suivait tout les ordres qu'on lui disait pour ne pas avoir de problème. D'un côté, elle admirait Amir pour cette détermination qu'elle n'avait pas. Il était donc capable de tout pour garder un semblant de liberté.

" Contrairement a toi j'en suis capable."

Elle resta silencieuse un instant avant d'ajouter.

" Je trouve ça tout de même admirable. De te battre pour ça malgré tout."

Puis il accepta de rester avec elle tant qu'il n'y aura pas Hafsa. Après l'aide était superflue. Et il l'avait seulement dit pour la forme ce qui fit sourire la jeune femme.

" Juste histoire de dire."

Ensuite, elle commença a raconter son histoire avant de capituler. Elle n'était plus aussi motivé a le raconter justement parce que ce n'était pas d'actualité. Cependant Amir voulait savoir ce qu'il avait fait. Ayla soupira avant de répondre.

" Je ne suis pas la seule. A quoi sa sert de connaître la mienne ? Il n'y a aucun intérêt."

Amir vint ensuite de faire une constatation. Ils avaient tout deux sept ans de différence ce qu'il trouva énorme.

" Ce n'est pas si étonnant."

Ayla ne comprenait pas vraiment la différence. Ils ont sept ans de différence oui. Mais on est pas si étonné quand on travail avec toute les différences d'âge. C'est même voir courant. En tout cas il trouvait du gachis qu'elle se cache comme ça hors on la laissait tranquille.

" Les gens te laissent tranquille quand ils croient qu'on est défigurer... "

C'était plus par peur qu'elle agissait ainsi. D'un côté, le fait d'avoir été plus jolie avait jouer pour beaucoup dans sa vie. Car on l'avait séparé de sa seule famille sous se prétexte. Et puis quand on est disgracieux, en général on attend pas grand chose de soi. En tout cas elle changea de discussion en parlant de la chambre. Et en effet s'il continuait ainsi. Le cachot il y passait encore pratiquement toute les nuits. En tout cas Amir continua les questions embarrassante en lui demandant pourquoi elle ne sortait pas. Hors c'était tout décidé.

" Dehors, on se gêne pas pour choisir le sort de ta vie. Surtout de manière brutale. Au moins ici, si je suis ce qu'on me dit. Il ne m'arrivera rien..."

Ayla soupira avant de finir.

" Je ne suis pas très bien courageuse, je le sais"

Il soupira, ne comprenant pas pourquoi les gens avait peur d'être blessé parce qu'il croyait en la liberté, ou bien d'autre chose.. Il était pret à tout quoiqu'il en coute, et même s'il mourrait pour ce en quoi il croyait cela lui convenait.

"Je n'ai rien d'autre que ma liberté, il est normal que je fasse de mon mieux pour la conserver, je n'ai ni parent, ni ami, ni famille, je ne peux alors compter que sur ma propre volonté."

Elle était plus importe que n'importe quoi d'autre et c'est pour ça que pour rien au monde, il souhaitait se soumettre.

'Voilà, tu as tout compris...."

Il esquissa un léger sourire amusé qui disparu bien rapidement lorsqu'elle commença à lui compter son histoire

"Parce que tu es la seule qui prend soin de moi malgré tout ce que j'ai pu te faire subir..."

Elle ressemblait pour cette raison à un chien, il a beau se faire frapper, il revient toujours vers son maître. Même si dans ce cas là il n'était pas son maître. Puis il fut étonné par leurs age de différence.

"Ce qui est étonnant c'est pas la différence d'âge, c'est l'âge que je pensais que tu avais et qui est totalement faux qui m'étonne."

Il était à peu pres persuadé de son âge et de se tromper complètement était donc très surprenant, il se trompait rarement sur les âges.

"C'est quand même bête de le cacher..."

Il soupira ne cherchant pas à convaincre la jeune femme, mais il était plus curieux sur la raison pour laquelle elle ne cherchait pas à sortir.

"TU es une grosse trouillarde je confirme..."

Il la regarda ne comprenant pas cette peur, si elle v oulait avoir sa propre vie il fallait qu'elle fasse tout pour la conserver.

"C'est à toi de choisir ta vie...Quoique tu en penses..."

Il regarda alors les couloirs, et il prit un air malsain.

"Je vais te montrer que l'extérieur n'est pas si terrible !"

Il lui attrapa le bras pour l'attirer à l'exterieur de la piece, tant pis si elle était traumatisé, il la ferait sortir quoiqu'il en coute. Voyant qu'elle n'était pas motivé, il s'abaissa et attrapa les jambe de la demoiselle pour la mettre sur son épaule et continuer son chemin en trottinant.

"Prête ?"

Un sourire de gamin éclaira son visage.

Amir se disait seul et pourtant il conversait bien avec des gens ? Le plus étonnant dans tout ça, c'est qu'il lui parlait a elle alors qu'elle s'était seulement occupé de lui lorsqu'il était mal. Chose qu'elle aurait fait avec tout le monde. En plus de ça il voulait connaître son histoire alors qu'elle n'était pas quelqu'un de très important.

" Mon histoire n'a pas a être énoncer. Je n'attends absolument rien en retour, je ne vois pas l'intérêt"

En tout cas Amir avait fait une estimation de son age et il se trompa lourdement chose qu'il avait beaucoup de mal a réaliser. A croire qu'avant il ne se trompait pas.

" Ce n'est pas dramatique."

Elle sourit amusé avant de nouveau se cacher le visage. Ce qu'Amir trouvait ridicule. Ayla secoua a la tête avant de répondre.

" Je ne veux séduire personne, donc ce n'est pas grave."

En tout cas qu'Amir avoua qu'elle était vraiment une trouillarde. Dis par quelqu'un d'autre était assez vexant. Même si c'était vrai du coup elle ne préféra rien avancé dessus. En tout cas, il lui disait de choisir sa vie, hors indirectement elle l'avait fait.

" Je l'ai déjà fait merci."

Cependant la suite commença a lui faire peur. Surtout quand Amir arborait une tête pareille. Ayla recula effrayé tout en entendant ses paroles.

" Non ! "

Amir la tira par le bras et Ayla résista autant qu'elle pouvait. Chose inutile puisqu'Amir se mit a la porter sur son épaule.

" Non ! Je ne veux pas ! Lâche moi, Amir."

Ayla n'aimait pas du tout ça, elle ne voulait pas aller dehors. Rien que d'y penser elle en avait super peur. Ce qui lui donna assez de force pour pouvoir attraper certain de coin de mur mais en vain.

Amir parlait uniquement avec la jeune femme, les autres personnes avec lesquelles ils discutait, c'était plutôt des menaces qui fusaient. Voire même des coups, rien de comparable avec la relation qu'il entretenait avec la jeune femme : beaucoup plus calme, et agréable.

"Et cela ne t'intéresse même pas de savoir si des proches à toi ont été vendu quelque part ?"

Puis il se trompa lourdement sur son âge, elle disait que ce n'était pas dramatique pourtant Amir trouvait cela inquiétant, son métier faisait qu'il était originellement très doué pour deviner l'âge des personne à leur visage et leur physique. Il soupira bruyamment.

Puis il lui dit que c'était dommage pour elle de ne pas montrer son visage.

"TU n'as pas chaud la dessous ?"

Puis il confirma à Ayla qu'elle était une trouillarde, elle était véxé mais c'était la pure vérité.

"Une vie imposé par les autres ? Tu appelles ça choisir ?"

Il n'était pas du tout d'accord avec elle. Puis Amir décida sur un coup de tête de faire sortir la jeune femme, mai elle ne le voulait pas.

"Tu n'as pas le choix !"

Puis il se mit à la porter, et elle refusait de venir, mais il la tenait fermement pour ne pas la voir s'enfuir. Elle s'accrochait partout ou elle pouvait et si au debut il tirait de toute ses forces pour qu'elle lâche au final il la menaça.

"Tu le refais encore une fois, je te bouffe ! Et une fois passer tu as pas intéret à y retourner ou tu subiras la meme torture que moi, alors laisse toi faire et ne gache pas tout."

Il grommela tout seul, puis passa dans des passages plus étroit et discret. Le pire était le passage pour atteindre la sortit et le plus dangereux. Il se fit remarquer sur cette portion alors il ne lui manquait plus qu'à faire un bon pour atteindre l'extérieur et malgré la difficulté, il finit par passer au dessus et courut à une vitesse folle sans jamais lâcher Ayla. Se jugeant et sécurité il la lâcha.

"Tu es libre maintenant, alors bon courage..."

Il sourit amusé.

"A une prochaine peut être !"

Il s'en alla son but était uniquement de la faire sortir.

Les paroles d'Amir lui fit énormément mal. Ses frères étaient mort ! Du coup elle réagit vivement pour bien faire comprendre de ne pas en parler

" En quoi ça te concerne !"

En tout cas, Ayla était têtu dans son genre. Car elle se plaisait dans son mode de vie. Elle lui inspirait tout de même une assez bonne sécurité. Ce qui la soulageait beaucoup. Et cacher son apparence en faisait partit.

" Pas du tout, je vais très bien même"

En tout cas il lui posa la question sur son choix de vie. Puisqu'elle lui était imposé. D'ailleurs elle lui fit une belle remarque.

" En même temps tu y es bien pour quelque chose aussi !"

Elle soupira avant de voir une idée complétement folle d'Amir. Il voulait la faire sortir chose qu'elle refusait complétement.

" TU as dis a l'instant que si ! Donc je ne veux pas !"

Ayla était complétement terrorisé et essaya de se tenir au mur. Mais Amir lui en dissuada avec une menace. Du coup Ayla était bien obliger de capituler et se laissa conduire a l'extérieur a contre coeur. D'ailleurs elle en avait très peur. Cependant, le pire fut quand Amir la laissa. Il voulait juste la faire sortir. Ayla le regarda incrédule avant de vraiment comprendre qu'il l'abandonné. Il partait vraiment.

" Sois maudit Amir !!! Je te hais !"

Ayla était vraiment en rogne contre lui. Maintenant elle était complétement perdu... Elle regarda autour d'elle, complétement terrorisé et perdu. Il fallait bien qu'elle trouve un endroit... Mais pour faire quoi ? Et aller où ? Complétement désemparé, elle marcha dans les rues bondé. Elle pouvait plus retourner a l'hacienda maintenant... La jeune femme inquiète se cacha des gens jusqu'à ce qu'un ne décide de prendre le contrôle de sa vie ce qu'elle redoutait.

- Hey toi !

Il lui attrapa durement le bras tout en lui enlevant la capuche. Vu comme elle se débattait pour s'enfuir. Il sourit amusé avant de continuer.

- Tu n'as pas l'air bien vaillante, sans doute une esclave échappé. Mais tu me serviras bien tiens.

Ayla n'aimait pas ça, voilà pourquoi elle voulait rester a l'hacienda. En dehors on se ferait une joie de lui imposer des désirs. D'ailleurs vu qu'elle bougeait trop, l'homme la frappa pour qu'elle se calme avant de l'embarquer.

"D'après ce que tu me dis tu as, ou plutôt avais de la famille...."

Il ne savait pas ce qui était advenu à la famille, mais si vraiment cela avait été le cas il pourrait sas doute les retrouvé sur les registres des esclaves qu'il tenait. Il était important pour lui de noter tout les esclaves qui était passé par chez lui. La jeune femme n'en démordait pas elle ne voulait pas enlever ce qui lui couvrait la tête alors il abandonna désespéré.

Puis il l'accusa d'être la cause de sa vie imposée, il s'énerva, c'était vrai, mais il n'était pas responsable de ceux qui lui amenait les esclaves.

"J'achète uniquement les esclaves pour les revendre, le reste je n'en décide pas !"

Il n'aimait pas être accusé de cette manière, lui n'avait pas eu le choix par rapport à son père, mais parfois il avait envie de tout arrêter, il n'aimait pas les esclaves, les gens alors être forcer de les voir ne lui plaisait pas non plus. Puis Amir décida de faire sortir la jeune femme de sa prison mais elle ne le voulait pas.

"Mais c'est parce que tu es peur que tu ne veux pas !"

Une fois qu'elle fut dissuader de s'accorcher la jeune femme était bien plus tranquille et il put sortir sans trop de difficultés. Amir la laisse plus loin à l'extérieur et l'abandonne tout en la surveillant. Seulement, il ne fallut que peu de temps pour qu'elle ait des ennuis. Il soupira et ses faufila entre les gens pour frapper l'homme d'un coup de poing dans la machoire. Il attrapa alors Ayla pour la tirer avec lui.

"Je dirais plutôt que tu attire les ennuis..."

Il soupira, et la tenait fermement puis quand il y eu moins de monde il la lâcha.

"A toi de voir ce que tu veux faire, me suivre ou faire ton propre chemin ?"

Il la regarda un instant sans attendre de reponse puis reprit sa route en direction de son ancien lieu de vie, il était désert étonnement et laisser en état.

"Etonnant..."

Il entra dans la demeure et malgré la poussiere tout était reconnaissable.

"Ha ! les registres !"

Il alla fouiller dans un bureau derrière et chercha l'année à laquelle la jeune femme avait été amener dans cet endroit.

" Comme tout le monde, j'en ai eu une ! Mais ne m'ennuie pas avec ça."

Ayla était en colère, qu'on fouille dans ses blessures ne lui plaisait pas. De plus le destin c'est pas elle qui l'avait choisit mais lui. Tout était de sa faute quoiqu'il en dise

" Menteur ! Tu le décide ! Tu m'as volontairement séparé de ma famille ! "

La jeune femme était de plus en plus en colère contre Amir. Il la forçait désormais a quitter l'hacienda. D'être une fugitive. Le pire dans tout ça c'est qu'a peine dehors il l'abandonne a son triste sort. Ayla avait sa haine envers lui qui remonta d'un seul coup. Il était ignoble, dire qu'elle croyait qu'une once de bonté l'habitait. Mais c'était aussi éphémère qu'un papillon. La jeune femme soupira d'exaspération et essaya de trouver un lieu sur. Mais où ? Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour qu'un homme de décide de sa destiné. Et qu'un autre s'y amuse... A sa plus grande surprise, Amir était revenu pour l'aider. Elle le regarda surprise avant de bouillonné de colère en libérant brutalement sa main quand elle le put.

" Lâche moi !!"

Elle lui jeta un regard noir avant de le suivre a contre coeur. Quand elle pourrait, elle partirait. Même si elle n'a pas vraiment d'endroit. De toute façon, il n'avait pas l'air de s’inquièter plus que ça. A croire que ça l'amusait... En plus il retournait chez lui. Là où elle avait été battu. Cela avait beaucoup changer mais un frissons la parcourra. C'était horrible. Elle regarda toute la cours et refusa catégoriquement d'entrée. De toute façon Amir ne faisait que s'amuser... Le tout c'était de ne pas se faire avoir par ses belles paroles.

La jeune femme ne voulait pas parler de sa famille et si il avait un rapport avec cette histoire, il était normal qu'elle ne veuille pas lui en parler. Cependant, il ne pouvait pas savoir ce qui c'était passé, apparemment, il l'avait séparé de sa famille.

"Je ne m'en souviens pas..."

Que pouvait-il dire d'autres ? Ensuite, il fit sortir la jeune femme de sa prison avec quelque difficultés, mais moins que prévu, hors à peine l'eut-il laissé qu'elle était en train d'avoir des problème alors il la libéra, il ne pouvait pas non plus la laisser comme ça. Seulement elle voulait qu'il la lâche.

"Comme tu voudras... Je t'aiderais pas la prochaine fois si tu veux pas de mon aide..."

Mais elle le suivit tout de même sans pour autant rentrer chez lui. Il alla fouiller dans les registre et chercha ans les nom un par un avant d'y retrouver la jeune femme, son frère et sa soeur.

Il sortit alors a l'extérieur pour aller chercher Ayla.

"Viens j'ai quelque chose d'intéressant a te montrer !"

Alors il lui prit le bras et l'emmena à l'intérieur et lui montra le registre avec les lieux ou avaient été vendu son frere et sa soeur.

"Si tu chercher ton frere et ta soeur ils sont probablement aux adresses marquée !"

Il était normal qu'il ne s'en souvenait pas. On se souvenait pas des esclaves qu'on vendait. Ayla soupira avant de se faire attraper pour commencer une vie complétement folle. Amir la força a quitter la vie qu'elle avait a l'hacienda. Pour couronné le tout, il l'abandonna en pleine ville avant de venir l'aider puisqu'elle avait été attrapé par un autre. Ayla était plus qu'en colère, elle était même hors d'elle. Du coup elle se dégagea de son emprise avant de répondre sèchement a ses paroles.

" Une fois c'était déjà bien trop beau !"

Elle était plutôt furieuse contre lui, donc elle n'allait pas lui dire des mots doux au contraire. Elle se souvenait plutôt bien de tout ça. De ce fait, elle resta dans la cours n'ayant aucune envie de rester avec lui. Hors il vint la chercher pour l'attirer a l'intérieur. Comme quoi il avait quelque chose a lui montrer.

" Non !"

Elle essaya de résister mais en vain. Il était largement plus fort qu'elle. Amir lui montra un papier qu'elle ne comprenait pas comme quoi son frère et sa soeur serait vivant. S'en était trop. Ayla se mit a le taper de toute ses forces en pestant.

" C'est ça que tu as trouvé ! Rien que pour remuer le couteau dans la plaie !"

Ayla se mit a pleurer tout en le frappant pour vider ses nerfs.

" Tu me sépare de ma famille, tu me bats!! Je passe au dessus de ça ! Mais tu trouve intelligent de me sortir du seul endroit ou je suis rassuré! Mais comme tu trouvais pas ça assez amusant tu me laisse complétement dans la rue ! Pour ensuite jouer le chevalier servant ? Et là tu veux en plus me briser encore plus que je ne le suis déjà ? "

Elle le frappa une dernière fois avant de finir épuisé.

" Je ne suis pas un jouet !"